Un gros contrat – Des wagons pour un royaume

Le spécialiste britannique ALE a décroché un des plus gros contrats dans le domaine du trafic ferroviaire de marchandises passé par l’Arabie saoudite. Il lui faudra en effet 22 mois pour livrer quelque 1186 wagons.

La société britannique ALE dispose également d’une succursale en Arabie saoudite et cette dernière vient de décrocher un gros contrat dans ce royaume. L’entreprise a en effet annoncé fin avril qu’elle est chargée de transporter 1186 wagons de chemins de fer depuis le port de Dammam jusqu’à Nariyah, situé à environ 215 km à l’est.

Saudi-Arabien investiert seit einiger Zeit in die Eisenbahn.
Depuis quelque temps, l’Arabie saoudite investit dans le rail. Photo: Hof

Les spécialistes d’ALE ont calculé que placés à la queue leu-leu, les wagons auraient une longueur totale de presque 17 km. Selon les déclarations du transporteur, il s’agit du plus gros contrat dans le trafic ferroviaire de marchandises passé jusqu’ici en Arabie souadite. Dans un premier temps, les wagons sont produits en Pologne, puis acheminés jusqu’au port de Gdansk.

Depuis là, ils sont expédiés vers l’Arabie saoudite, plus précisément jusqu’au port de Dammam. C’est là qu’ALE  entre en jeu et se charge du transport des wagons jusqu’à la destination finale, un terrain des Chemins de fer saoudiens. La durée du transport serait de deux jours.

30 wagons par navire
Chaque wagon pèse 30 t, mesure 4,6 m de haut et 3 m de large pour une longueur de 14 m. 30 wagons par navire seront acheminés vers l’Arabie saoudite et la livraison devrait être achevée dans 22 mois. En juillet 2016, les premiers wagons commenceront leur voyage en Pologne.

Au cours de ces dernières années, l’Arabie saoudite a beaucoup investi dans le développement du métro, du réseau de voies ferrées et dans les chemins de fer de façon générale. Dans ce contexte, ALE a donc réagi aux besoins croissants de cette région en investissant, elle aussi, beaucoup dans le trafic ferroviaire de marchandises et dans les équipements ferroviaires, révèle à ce propos Andrew Sprink, directeur de la succursale saoudienne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *