Les pessimistes sont horribles, ont des doutes sur tout et n’importe quoi et cassent l’ambiance. Si, en bout de course, il s’avère qu’ils avaient raison, les ennuis ne font que commencer. J’admets que nous devrions aussi un peu balayer devant notre propre porte, en particulier lorsque je pense à ce propos au terme de mégadonnées (Big Data) qui progresse également dans la logistique.
Comment, en effet, peut-on se délecter des possibilités offertes par la collecte et l’analyse de données en particulier dans la logistique: de nouvelles voies de transfert de données, la transparence, la simulation et le soutien dans la prise de décisions concernant la supply chain. En temps réel. Savez-vous à quoi correspondent 1000 terabytes? À 1 petabyte. Tout semble donc possible.
Il n’empêche qu’il n’y a pas un seul et unique avenir, mais toujours plusieurs scénarios possibles. C’est ainsi que les chances et les risques des mégadonnées finiront par s’équilibrer. S’y ajoute un phénomène culturel qui rend une différenciation possible. Big Data est par exemple utilisé en Grande-Bretagne essentiellement dans le marketing, en France dans la recherche et en Allemagne dans le controlling. À en croire les augures d’Ernst & Young, nous ne sommes qu’au début de la grande percée des données de masse qui aura lieu dans les secteurs textile, pharmacie et construction mécanique. La logistique est rarement citée dans ce contexte. Elle a toutefois affaire avec toutes ces branches d’activité et il y a fort à parier qu’elle sera forcément emportée par cette grande vague. Christian Doepgen
En savoir plus: Ce «Big Data» qu’est-ce c’est exactement?