La Journée du digital de cette année a donné une apparence concrète au virage numérique en Suisse, grâce à de nombreuses actions organisées sur 12 sites. Plus de 200 000 personnes ont profité d’échanger et de se renseigner sur les peurs et les opportunités de l’avenir numérique.
La deuxième Journée du digital nationale a eu lieu le 25 octobre. Elle avait pour thème «explorer ensemble le numérique». La population suisse s’est entretenue avec des acteurs des milieux de l’économie, des sciences, de la politique et de la formation, tant sur les aspects positifs que sur les risques de la numérisation. Sur plus de 12 sites répartis dans tout le pays, environ 70 entreprises et institutions ont présenté ce que le virage numérique signifie. Dans les gares de Genève, Lugano et Zurich, les visiteurs ont eu l’occasion de se faire une image détaillée de ce que la transformation numérique apporte et comment celle-ci peut modifier notre société. Ou bien, selon les mots d’Andreas Meyer, CEO des CFF: «La numérisation permet de faire plus avec moins, mieux et plus vite. Nous en avons vu de nombreux exemples aujourd’hui.»
Les thèmes principaux de la mobilité et du monde du travail de demain.
Lors de la Journée du digital, les CFF se sont consacrés à deux thématiques importantes: «Mobilité» et «Work 4.0.». Plus de 50 collaborateurs CFF étaient engagés dans cette opération. Quelle sera la forme du monde de la mobilité de demain? Comment la technologie influence-t-elle les comportements des voyageurs? Que va devenir notre travail quotidien, qu’attend-on de nous et que pouvons-nous espérer? Les nombreux débats et discussions organisés, mettant en présence une bonne centaine d’experts, ont donné des éléments de réponse à ces questions.
Les CFF ont invité leurs visiteurs à un voyage captivant. Plusieurs expériences de réalité virtuelle ont permis aux personnes intéressées de découvrir le monde du voyage de demain, pour les personnes comme pour les marchandises. Il a été possible de découvrir les nouvelles technologies de manière concrète, par exemple sous la forme d’un simulateur de train à Genève. Le train digital a fait sa dernière sortie; il a permis de prendre connaissance de nouveautés numériques captivantes autour de la mobilité de demain et de son propre comportement en la matière.
L’humain, et non la machine, reste prioritaire.
Alain Berset, président de la Confédération, a ouvert la Journée du digital. Il en est convaincu: «En matière numérique, l’humain doit toujours rester au centre». C’est ce qu’ont confirmé de nombreux collaborateurs et collaboratrices CFF sur place. Ils ont évoqué le rôle de la numérisation dans leur travail, ainsi que l’évolution des profils professionnels qui en découle. Le virage numérique ne fait pas disparaître l’interaction entre personnes, bien au contraire: les solutions numériques peuvent contribuer à personnaliser mieux encore le contact avec la clientèle. Andreas Meyer, CEO des CFF, s’est montré confiant lui aussi: «Nous avons réussi à concilier les aspects numériques et les questions humaines. À l’avenir aussi, les transports resteront physiques et la numérisation ne remplacera pas l’être humain. Elle peut cependant nous aider à nous améliorer, à mieux informer nos clients et à mieux exploiter notre infrastructure.»
Grâce à de nombreux exemples, la Journée du digital de cette année a mis en lumière différents aspects de la transformation numérique. Les discussions concernant les enjeux de l’évolution de la place économique suisse et de sa population doivent à présent se poursuivre. Fixée au 3 septembre 2019, la prochaine Journée du digital s’y attellera.